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Après plusieurs années à Milan où elle prépare une maîtrise d'Histoire de l'Art, Marina Manceron découvre la photographie et initie un travail empirique sur la relation intuitive qui unit l'humain et le monde naturel.

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Son propos est d'explorer l'expression de l'intériorité, au sens d’intimité, de conscience, de mémoire, d’âme, de souffle ou de principe vital et sa figuration.

Par le médium photographique et une lecture du réel, subjective, intime, en résonance avec sa propre intériorité, elle questionne l'existence de liens possibles avec les mémoires ou les intériorités supposées d’espaces naturels et de leurs objets. 

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Elle tente de mettre en lumière une lecture intime de la relation aux éléments naturels, en tant que vivants interdépendants et parties d'un tout :

l'Anima Mundi ou l'Âme du monde.

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La force de vie de la matière, les effets de la lumière, le modelé, le mouvement et les volumes dans l'espace, sont au centre de son travail, à mi-chemin entre photographie et sculpture.

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Marina Manceron propose ici un petit théâtre de la Vie, inhabituel, un regard étrange et poétique, en clair-obscur, sur cette nature à laquelle nous appartenons.

Chacun témoignant à sa manière du principe de vie, elle a tenté de chercher ce qui nous unit, d'écouter ce lien invisible. Cette puissance de vie universelle.

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Cette Anima Mundi.​​​

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